La création patrimoniale
à portée de main

Pourquoi travailler avec un Conseiller en Investissement Financier (C.I.F) ?

Créé en 2006, le statut de Conseiller en Investissement Financier est réglementé par l'Autorité des Marchés Financiers (AMF), il couvre l'ensemble des conseils donnés en amont par le conseiller, avant l'étape de la vente de produits financiers.


La garantie d'une meilleure protection client


Le statut C.I.F est indispensable pour conseiller notre clientèle, mais il ne se suffit pas à lui-même, il va de paire avec une accréditation ORIAS (assurances), une Carte T (T pour transactions immobilières), une carte de démarchage de produits financiers de façon à proposer la plus large gamme de solutions et conseils aux nombreuses problématiques de nos clients.

Instauré par la loi sécurité financière n°2003-706 du 1er août 2003, le C.I.F vise à renforcer la protection des investisseurs par un encadrement drastique de cet acteur de la commercialisation des produits financiers.

Tout C.I.F est ainsi soumis à un certain nombre d’obligations et d’interdictions, contrôlées par l’AMF.

Les conditions d’accès et d’exercice du C.I.F :

  • Conditions d’âge,
  • Honorabilité,
  • Compétence professionelle,
  • Souscription d'une assurance en resposabilité civile et professionnelle,
  • Adhésion à une association professionnelle agréée ...

La garantie d'une assurance Responsabilité Civile Professionnelle


Le C.I.F doit pouvoir justifier, à tout moment, de l'existence d'un contrat d'assurance le couvrant contre les conséquences pécuniaires lié à sa responsabilité civile professionnelle, notamment en cas de manquement à ses obligations professionnelles. Les niveaux minimaux de garantie du contrat d'assurance de responsabilité civile professionnelle sont fixés à l’art. D. 541-9 du code monétaire et financier.

Comme établissement CIF, nous avons obligation de souscrire à des polices d'assurances couvrant notre activité de CIF mais également tous les autres domaines de conseils et services proposés à notre clientèle. Ainsi, la Responsabilié Cicile Professionnelle couvrant le risque professionnel lié aux différentes activités est couvert par la société ZURICH INSURANCE, soit:

  • le conseil en Gestion de Patrimoine
  • le conseil en Investissement Financier (CIF)
  • Agent immobilier
  • le démarcharge bancaire & financier
  • Intermédiaire en Opération de Banque & service de paiement

Le montant des garanties est de 2 000 000€ pour le Conseil en Gestion de Patrimoine, 2 500 000€ pour l’intermédiation en assurance, 1 000 0000€ pour le Conseil en Investissement Financier, 1 000 000€ pour l’intermédiation en Immobilier en Responsabilité Civile Professionnelle, 115 000€ en Intermédiation en Opération de Banque et Services de Paiement et en Intermédiation d’assurances, 110 000€ en Intermédiation Immobilière (activité transactions sur immeubles & fonds commerce) pour les garanties financières et 500 000€ tous dommages confondus en Responsabilité Civile d’Exploitation (Source : ZURICH INSURANCE).

Quelles professions sont concernées? Les professions immobilières qui couvrent, au sens de la réglementation, les activités en transactions sur immeubles et fonds de commerce, en gestion immobilière, ainsi que les prestations touristiques ou prestations de services, sont réglementées. Cela signifie que l’exercice de ces activités est soumis à autorisation par la Préfecture du lieu du siège social de l’établissement et à la délivrance d’un certain nombre de documents, en fonction des cas : cartes professionnelles, attestations de collaborateurs, mais aussi récépissés d’établissements secondaires. (Source : prefecture du rhône).

La garantie de l'immatriculation auprès de l’ORIAS


Chaque C.I.F doit être immatriculé dans un registre tenu par l’ORIAS, après vérification que le C.I.F remplisse les conditions d’accès à la profession en termes de compétence professionnelle, d’honorabilité, de souscription d’un contrat d’assurance et d’adhésion à une association de C.I.F. Ce registre recense également les agents liés, les intermédiaires en opérations de banque et en services de paiement et les intermédiaires d’assurance. Il est consultable en cliquant sur le lien suivant ORIAS. Ce registre permet une immatriculation unique des intermédiaires financiers et une identification, pour chacun d'entre eux, des différentes habilitations dont ils bénéficient.

La garantie de ne pas recevoir de fonds sans rapport avec l’exercice des fonctions de C.I.F ni d’instruments financiers


Le C.I.F ne doit pas recevoir de ses clients des fonds autres que ceux destinés à la rémunération de son activité de conseil en investissements financiers. Par ailleurs, il ne peut recevoir de ses clients des instruments financiers. Les C.I.F doivent acquitter à l’AMF une contribution annuelle, due au titre de la mission de contrôle de l’AMF, portant sur le respect par les C.I.F des dispositions qui leur sont applicables.

La garantie des règles de bonne conduite du C.I.F


Pour mener à bien sa mission et garantir la protection des investisseurs, le C.I.F doit respecter des règles de bonne conduite, un devoir d'accompagnement et de transparence. Le C.I.F doit respecter les obligations suivantes :

  • se comporter avec loyauté et agir avec équité au mieux des intérêts de ses clients
  • exercer son activité, dans les limites autorisées par son statut, avec la compétence, le soin et la diligence qui s'imposent au mieux des intérêts de ses clients, afin de leur proposer une offre de services adaptée et proportionnée à leurs besoins et à leurs objectifs,
  • être doté des ressources et procédures nécessaires pour mener à bien ses activités et mettre en œuvre ses ressources et procédures avec un souci d'efficacité,
  • s'enquérir auprès de ses clients ou de ses clients potentiels, avant de formuler un conseil, de leurs connaissances et de leur expérience en matière d'investissement, ainsi que de leur situation financière et de leurs objectifs d'investissement, pour pouvoir leur recommander les opérations, instruments et services adaptés à leur situation. Lorsque les clients ou les clients potentiels ne communiquent pas les informations requises, le C.I.F s'abstient de leur faire des recommandations,
  • communiquer aux clients d'une manière appropriée, la nature juridique et l'étendue des éventuelles relations entretenues avec les établissements promoteurs de produits mentionnés au 1° de l'article L.341-3 du code monétaire et financier (établissements pouvant recourir ou se livrer à une activité de démarchage), les informations utiles à la prise de décision par ces clients ainsi que celles concernant les modalités de sa rémunération, notamment la tarification de ses prestations.

Toutes les informations, y compris à caractère promotionnel, adressées par un C.I.F, doivent présenter un caractère exact, clair et non trompeur. Lorsque, en liaison avec la prestation de conseil à son client, le C.I.F verse à un tiers ou perçoit d’un tiers une rémunération, une commission, ou un avantage non monétaire : le C.I.F doit en informer son client, cette rémunération, commission ou avantage non monétaire doit avoir pour objet d’améliorer la qualité de la prestation de conseil fournie et ne doit pas nuire au respect de l’obligation du C.I.F d’agir au mieux des intérêts du client. Le C.I.F doit fournir au client toutes les informations relatives à son activité et doit remettre à chaque nouveau client un document comportant :

  • son nom ou sa dénomination sociale,
  • son adresse professionnelle ou celle de son siège social,
  • son statut de C.I.F,
  • son numéro d’immatriculation à l’ORIAS,
  • l'identité de l'association professionnelle dont il est membre,
  • le cas échéant, son statut de démarcheur,
  • le cas échéant, l'identité du ou des établissements promoteurs de produits mentionnés au 1° de l'article L. 341-3 du code monétaire et financier (entreprises d’investissement, établissements de crédit, etc.) avec lesquels il entretient une relation significative de nature capitalistique ou commerciale.
  • Rédiger une lettre de mission

Avant de formuler un conseil, le C.I.F doit remettre à son client une lettre de mission, rédigée en double exemplaire et signée par les deux parties. Cette lettre de mission est rédigée selon un modèle-type élaboré par l'association professionnelle à laquelle le C.I.F adhère. Elle comporte notamment :

  • la prise de connaissance par le client de l'existence de cette lettre,
  • la nature et les modalités de la prestation fournie,
  • les modalités de l'information fournie par le C.I.F au client,
  • les modalités de la rémunération du C.I.F.
  • Formaliser ses propositions d’investissement

Le conseil au client est formalisé dans un rapport écrit justifiant :

  • les différentes propositions,
  • leurs avantages,
  • les risques qu'elles comportent.

Ces propositions doivent se fonder sur :

  • l'appréciation de la situation financière du client,
  • sa connaissance de la matière financière,
  • ses objectifs en matière d'investissements
  • Conclure une convention avec les producteurs d’instruments financiers

Le C.I.F est soumis aux règles régissant les conventions entre producteurs et distributeurs d'instruments financiers (art. L. 533-13-1 du code monétaire et financier).

La garantie de disposer de moyens et de procédures adaptées


Le C.I.F doit disposer de moyens techniques et de procédures adaptés à l'exercice de son activité. Lorsqu'il emploie plusieurs personnes dédiées à l'exercice de son activité, le C.I.F doit se doter d'une organisation et de procédures écrites. Il doit en outre mettre en place des règles écrites internes visant au respect des exigences réglementaires et législatives en matière de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme. Le C.I.F doit se doter de moyens et de procédures écrites lui permettant d'éviter, de gérer et de traiter les conflits d'intérêts.

La garantie de suivre des formations adaptées à leur activité et à leur expérience


Les C.I.F doivent suivre chaque année des formations organisées par leur association pour actualiser leurs connaissances.

La garantie d'adhésion à un organisme agréé par l'état - ANACOFI/C.I.F


L'association est syndicat de branche de la finance indépendante et du conseil patrimonial de la CGPME. Elle contrôle le principal co-régulateur des Conseils en Investissements Financiers (environ 2200 entreprises agréées soit 44% des effectifs nationaux) et comprend également des Intermédiaires en Opérations de Banques (1° association par le nombre d’entreprises et d’hommes) et des Courtiers en assurance-vie (1° association par le nombre d’entreprises). Elle est la première instance de représentation française de ce que l’on appelle en Europe les" Indépendant Financial Advisors". A ce titre nous occupons tous les postes d’administrateurs tenus par des français des instances professionnelles internationales représentant nos professions. L'association regroupe également une partie confédérale, s’ajoute à nos membres directs, ceux de 4 autres syndicats français spécialisés (courtiers plutôt IARD/Grand Courtage, CGP, Haut de Bilan). Avec sa Confédération, l’ANACOFI représente un poids économique qui avoisine les 5000 entreprises, pèse environ 40 000 emplois et est l’une des 3 principales associations d’IFA d’Europe (fonction de la définition de l’indépendance) et probablement dans les 10 principales mondiales. L'ANACOFI-CIF permet à ceux qui en ont besoin et en démontrent la capacité, d'obtenir le statut de C.I.F. (Source : Anacofi).


MENTIONS LEGALES

CONCEPTION & REALISATION SOCIETE FIGURO